Les sarcoptérygiens (du grec sarx, “chair” et pteryx, “membre) regroupe les tétrapodes et les poissons à nageoires charnues.
Leurs membres (nageoires ou pattes) sont articulées au reste du corps par un seul os: l’humérus pour les membres antérieurs et fémur pour les membres postérieurs. Les poissons à nageoires charnues, ou poissons sarcoptérygiens, sont représentés dans la nature actuelle par seulement deux lignées, les coelacanthes et les dipneustes, mais ils étaient considérablement plus diversifiés au Dévonien (419 à 358 millions d’années).
Les membres chiridiens (du grec ancien (kheir) : « main ») sont les appendices locomoteurs articulés et munis de doigts des tétrapodes, dérivant probablement de deux paires des nageoires de leurs ancêtres aquatiques. Cette innovation anatomique sert aux premiers tétrapodes aquatiques à nager et marcher sur le fond d’eaux saumâtres (marais côtiers, estuaires, lagunes et autres milieux aquatiques de salinité variable).
Les vieux grès rouges se sont formés avec le dépôt de sédiments principalement lors du Dévonien ; ils débutent vers la fin du Silurien et se terminent au début du Carbonifère.
La couleur rouge des roches d’une partie de la formation origine de la présence d’oxyde de fer.
(PHOTO = Lit de vieux grès rouges du centre de l’Angleterre composé de quartz et de galets de chaille (silice).
Ces dépôts sont étroitement liés à l’érosion de la chaîne calédonienne, dont la collision avec les anciens continents d’Avalonia, Baltica et Laurentia a formé le continent des vieux grès rouges.
La formation renferme de nombreux fossiles, dont ceux de poissons, arthropodes et plantes.
(PHOTO = La chaîne de montagnes calédoniennes).
Le dipneuste australien (Neoceratodus forsteri), originaire du sud-est du Queensland, a peu changé d’apparence depuis l’époque où les animaux ont commencé à passer d’un mode de vie aquatique à un mode de vie terrestre.
Les nageoires de l’animal sont charnues et ressemblent à des ailerons. De plus, il y a la caractéristique qui lui vaut son surnom : il possède un seul poumon dorsal, qu’il peut utiliser pour respirer à la surface de l’eau
Coelacanthe au large de Pumula sur la côte sud de KwaZulu-Natal, Afrique du Sud.
Le 22 novembre 2019 (photo : Bruce Henderson)
Les pseudopodes (du grec pseudês, qui signifie « faux », et podos, « pied ») sont des déformations de la membrane plasmique qui permettent à une cellule de se nourrir et se déplacer en rampant sur un support dans une direction déterminée.
Ce prolongement cellulaire rétractile permet à la cellule de ramper sur une surface plane.
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Une amibe est un micro-organisme appartenant à divers groupes de cellules complexes eucaryotes.
Dans leur vie globale comme dans leur fonctionnement cellulaire interne, les amibes sont des unicellulaires eucaryotes, hétérotrophes phagotrophes, au même titre que beaucoup de paramécies.
La structure de la cellule d’une amibe ressemble beaucoup plus à celle des êtres multicellulaires qu’aux autres êtres unicellulaires.
Certaines amibes (Entamoeba histolytica) sont causes chez l’Homme d’une infection parasitaire des voies digestives nommée amibiase (ou Amœbose). Le parasite est éliminé dans les déjections fécales des sujets infectés sous sa forme de kyste (forme résistante de l’agent infectieux). La transmission de la maladie se fait par voie digestive, directement par les mains sales ou indirectement par l’eau ou les aliments souillés de matières fécales.